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Association des descendants
de Paul Vachon
(familles Vachon et Pomerleau)
La première génération au Canada*
Notre ancêtre, Paul Vachon, est arrivé en Nouvelle-France vers 1650. Il n'a pas été possible de confirmer l'année ou le nom du navire à bord duquel Paul a traversé l'Atlantique. Il s'est établi à Beauport, dans la seigneurie cédée en 1634 à Robert Giffard. La première trace que l'on retrouve de lui au pays est son acte de mariage, répertorié dans les registres de la paroisse de Notre-Dame, à Québec, en date du 22 octobre 1653. Le mariage ne fut pas célébré à Québec, mais à Beauport, dans la maison de Jean Juchereau, sieur de la Ferté et gendre du seigneur de Beauport. La bénédiction nuptiale fut donnée par le Père Berthelémy Vimont, ancien supérieur général des Jésuites et ancien curé de Notre-Dame de Québec, alors en mission à Beauport. Paul Vachon épousa Marguerite Langlois, fille de Noël Langlois et de Françoise Grenier. La famille Langlois était arrivée au pays depuis 1634. C'est à titre de maçon que Paul Vachon était venu au Canada. Son travail de maçon devait le retenir à Québec puisqu'un acte indique qu'il a contribué, avec Mathurin Roy, à réaliser la maçonnerie de la chapelle des malades de l'Hôtel-Dieu de Québec. La même année, il passait, le 25 septembre 1654, un marché de maçonnerie avec Martin Grouvel devant le notaire Audouart. Il s'engagea alors à construire « un pignon et la cheminée double avec solage d'une maison et toutes sortes de maçonneries matérielles tant haut que bas à raison de huit francs la toise ». Pour la première fois dans nos archives, Paul Vachon signait au bas d'un acte notarié. Mais il laissa bientôt la truelle du maçon et prit la plume de notaire.
En 1656, les Pères Jésuites nommaient notre ancêtre, Paul Vachon, notaire pour la Seigneurie de Notre-Dame des Anges. Au début de la colonie, les conventions se faisaient verbalement. Un peu plus tard, elles furent fixées par écrit. Sous le régime français, nous eûmes deux groupes de notaires : les notaires seigneuriaux, nommés par le propriétaire d'une seigneurie, et les notaires royaux, nommés par le roi ou son représentant au pays. Leurs fonctions étaient les mêmes.
En 1659, Paul Vachon devint aussi notaire de la Seigneurie de Beauport dans laquelle il demeurait. Le 10 novembre, Monseigneur de Laval donna des lettres de notaire à Paul Vachon pour ses seigneuries de la Côte-de-Beaupré et de l'Ile d'Orléans. En novembre 1667, Madame la veuve d'Ailleboust le nomma notaire de la Seigneurie d'Argentiny. Ainsi, pendant près de quarante ans, il exerça la fonction de notaire seigneurial. L'inventaire des procès-verbaux de Paul Vachon fut dressé en 1732 par le procureur général Verrier; aux archives de la province de Québec. On y retrouve environ 1 500 actes. Beaucoup de gens les consultent encore aujourd'hui. « Ses actes le (Paul Vachon) mirent en contact avec à peu près tous les habitants de ces lieux et en firent une des personnalités les plus importantes de son temps en ces régions. » (Michel Langlois, Nos ancêtres Beauportois)
Si notre ancêtre fut d'abord maçon et surtout notaire, il ne négligea pas pour autant ses fermes. Il habitait la terre de Beauport dont il dirigeait la culture et il désigna un fermier pour veiller à sa terre de l'Ile d'Orléans qui lui avait été léguée par Mgr Laval en 1660. Malgré des recherches exhaustives, l'emplacement exact de sa ferme à Beauport n'a pas encore été identifié. Il en est de même pour sa maison située au Bourg du Fargi. En 2000, lors des célébrations du 350e anniversaire de l'arrivée de Paul en Nouvelle-France, une plaque commémorative lui a été dédiée. L'Association des descendants de Paul Vachon (familles Vachon et Pomerleau) se proposent d'ériger cette plaque sur le site de sa première ferme lorsque l'emplacement du site sera confirmé.
* Écrit par Léandre Vachon, 30-11-1999